17eme Anniversaire de la COR - Mbuji Mayi
- Mbuji Mayi, 12 Novembre 2023
- Dr Richard Hardi
« Ce matin, lors d’une des réunions matinales, quelqu’un a demandé la parole.
« Docteur, c’est bientôt le 6 novembre ! »
« Oui ? Et alors ? » ai-je demandé, pressentant un piège. Encore une fois, il s’avère que je suis mal informé sur des choses importantes.
« Eh bien, c’est l’anniversaire de l’ouverture du centre de soins oculaires COR, » répondit-il. »
« Évidemment, c’était le 6 novembre 2006 que la première mission à Mbuji Mayi a eu lieu, et en même temps l’ouverture du centre ophtalmologique.
« Eh bien, alors il faut fêter ça, » ai-je dit. C’est ainsi que le samedi 11, nous avons célébré. »
Il y avait une messe de remerciement, un petit discours, une projection et des repas et boissons. Nous avons célébré dans un petit cercle en invitant quelques patients. Ensuite, nous ferons une grande célébration le 20.
Dans mon discours (que j’ai dû prononcer en tant que directeur adjoint par intérim), j’ai exprimé ma gratitude pour le chemin parcouru, j’ai exposé les débuts, comment tout a commencé, comment nous avons cherché avec le frère Jerome une maison pour démarrer le centre. Nous nous sommes réjouis ensemble d’avoir soigné plus de 100 000 patients au cours des 16 dernières années et opéré au moins 15 000 patients atteints de cataracte.
Nous avons observé un bref moment de silence en hommage à Papa Willy, qui insistait constamment à l’époque : « Qu’attends-tu pour venir à Mbuji Mayi ? Il y a tellement de patients ici » – et il avait raison. (Il a ensuite vécu à Kinshasa en tant que sénateur jusqu’à sa mort prématurée).
J’ai exprimé ma gratitude spéciale pour la stabilité du personnel de COR. En 16 ans, seulement 2 infirmières, 1 veilleur de nuit et un membre administratif sont partis, et l’équipe de 35 personnes est extrêmement stable et loyale.
C’était merveilleux de revivre les 17 années à travers des images, nous nous sommes taquinés et nous avons été étonnés : d’où venons-nous ! Certains ont beaucoup changé, des familles se sont formées, ont évolué, des bâtiments ont poussé de terre…
L’agape et la musique-danse qui sont obligatoires par ici étaient pour moi la cerise sur le gâteau, je me suis dit avec gratitude : quelle belle équipe !